dimanche 16 janvier 2011

chapitre 6 : un miracle




Vous pouvez avoir un accident avec votre moto heurtant deux voitures avec votre corps que votre tête s’écrase sur le pare-choc d’un camion et ne pas mourir.


Vous pouvez frapper une dizaine de voitures, et sans même comprendre ce qui est entrain de se passer mais vous n’avez pas une égratignure.


Vous êtes dans un avion regardant vers l’arrière de l’engin (pour les passionnés un avion DC9) quand il est soudainement enveloppé par des flammes, mais vous survivez.


Et…tous ces évènements ne sont pas des miracles.


Il y a des années, quelqu’un que je connais a fait un voyage à Fatima. Je dois dire que je connaissais le nom de cet endroit qui avait eu quelque chose à voir avec une apparition de la mère de Jésus, mais je n’en savais pas plus comme la plupart d’entre nous. Aujourd’hui il est très facile de trouver de la documentation grâce à internet. Fatima c’est l’histoire de l’apparition d’une femme très spéciale à trois enfants de bergers. La chose que je ne savais pas c’est que cette femme promis un miracle lors de sa dernière apparition et elle en spécifia la date. Vous pouvez imaginer comment les personnes réagiraient à ce genre d’annonce : croyants et non croyants se rassembleraient là-bas en ce jour. Les croyants prêts à renforcer leur foi si ce qui avait été promis se produirait non croyants pour conforter leur position si rien ne se produirait. Donc à la fin de cette journée il y avait dans les 70 000 personnes, dont des reporters et journalistes. Et quelque chose se produisit vraiment et cette chose fut appelée le miracle du soleil.
C’était pour moi un miracle…peut-être…mais je ne pouvais pas en avoir plus rien faire.


Donc il semble que j’étais imperméable aux miracles.


La raison était plutôt simple : j’étais déjà entrain de vivre une vérité et c’en était une très convaincante. C’était la vérité d’un monde intime fait de sentiments, fait de ce que je sentais être bon et profitable pour moi et ce qui au contraire était mauvais et inconvénient : je vivais l’évangile de moi-même.


Vous pouvez lire et faire ce que vous voulez : à la fin au mieux vous finirez croyant dans les mauvaises choses qui vous font sentir mieux.


J’avais eu un miracle. Et ce miracle travaillait comme un cancer se propageant dans mon ancien être et le détruisant petit à petit.
Et plus il me détruisait plus mon cœur s’ouvrait, et plus mon cœur s’ouvrait plus des choses étranges se passaient pour me soutenir.


Mais je ne voyais pas encore des anges.

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